Le Japon en famille, autant le dire tout de suite, on a adoré : c'est l'un des voyages les plus…
Tsukiji Market, TOKYO en famille
Balade coup de coeur à Tokyo en famille
Aller visiter un marché aux poissons n’était pas dans mes priorités lors de notre voyage en famille à Tokyo : je ne suis pas vraiment lève-tôt, je n’aime pas les sushis, et je préfère la glace pilée dans le mojito plutôt que sous les fruits de mer. Ca commence mal. Pourtant, le marché de Tsukiji restera parmi mes découvertes préférées de ce séjour à Tokyo ! Voici pourquoi ça vaut le coup d’y aller (et le plus vite possible).
Tsukiji Market n’est pas un marché aux poissons comme les autres…
c’est LE plus grand marché aux poissons du monde ! Plus de deux mille tonnes de poissons circulent chaque jour à Tsukuji. Fondé en 1935, ce marché est célèbre dans le monde entier pour ses enchères de thon, avec des records dépassant le million d’euros pour un thon. Les enchères à la criée ont lieu à l’aube, entre 5:30 et 6:15 heures du matin. Seul un groupe de 120 visiteurs est admis pour y assister. Il n’y a pas de réservation : il faut être dans les premiers arrivés pour entrer, donc prévoir d’être sur place vers 4 heures du matin…
A un horaire plus raisonnable (10 heures du matin), c’est l’ouverture du marché couvert, une grande halle de vente en gros réservée aux professionnels. On peut le visiter (sans bébés, poussettes, ni jeunes enfants) jusqu’à 14 heures. Ou pas, et tout simplement flâner dans les rues alentours !
Autour de la halle de Tsukuji, tout un monde à découvrir
Notre idée première était d’aller visiter ce marché couvert… mais finalement, nous n’avons jamais atteint notre objectif. Tout simplement parce qu’en arrivant sur place, nous avons commencé à déambuler dans les petites ruelles animées aux alentours de la halle. Partout, des étals de produits de la mer : coquillages, crabes, poulpes, oursins, langoustes… Tout ce qui peut venir de la mer est ici, des choses connues aux autres plus étranges !
Les Tokyoïtes ne viennent pas seulement ici faire leurs courses, mais aussi déguster sur place. Ca tranche, ça grille, ça fume, ça bouillonne dans des grandes étuves, on ouvre les oursins, on arrose les huîtres de citrons, en brochettes, en barquettes, on se régale sans plus attendre. Le spectacle est dans la rue !
Et puis, dans ces rues aux immeubles bas, il y a aussi tout ce qui va « autour » et « avec » les produits de la mer : magasin de vaisselle, de couteaux de poissonnerie (des dizaines, avec chacun son usage particulier), de condiments, échoppes et restaurants aux enseignes en forme de crabe ou calamars géants…
Je m’imaginais visiter une grande halle réfrigérée, et je me retrouve déambulant dans ce marché de plein air, tout un monde plein de vie, de couleurs et de mouvement. A quelques dizaines de minutes à pied du luxueux quartier de Ginza, avec ses boutiques de luxe et ses (magnifiques) buildings ultra-modernes, les contrastes de Tokyo n’en finissent pas de surprendre et séduire.
Tsukiji, un régal pour les yeux
Comme souvent lors de ce voyage au Japon, j’ai été bluffée par la beauté et la perfection de petites choses. A croire qu’il y a un directeur artistique ultra-doué caché derrière tout ça ! Rien de sophistiqué ou d’apparemment travaillé, mais une façon de présenter, d’organiser les formes, de faire dialoguer ou contraster les couleurs…
Tout contribue à faire rayonner le corail orangé des oursins, la dame qui prépare les huîtres porte les couleurs du coquillage, et même les coutures de la doudoune du marchand de langouste rappellent les lattes de la grille ! Hasards heureux ou sens inné de l’esthétique, mille et un détails font aussi de cette balade dans Tsukiji un régal visuel.
Et un régal pour les papilles : à Tsukiji, on mange les sushis les plus frais du monde !
A Tsukuji, impossible de résister à l’appel du sushi -sauf pour moi, mais c’est une autre histoire. Parmi les nombreux restaurants du quartier, nous en choisissons un où les sushis arrivent sur tapis roulant : Sushi Zanmai. L’attente est brève et moins de dix minutes plus tard nous voilà assis au comptoir. Unanimité générale (je m’abstiens) : les sushis ne sont pas bons, ni même très bons. Ils sont divins. La fraîcheur du poisson, le fondant incomparable…
Je devine qu’entre les sushis mangés en France et ceux-là, il y a à peu près la même différence qu’entre du mousseux et un Dom Pérignon millésimé, Dior et H&M, ou Proust et Guillaume Musso. Sauf que l’addition est vraiment très raisonnable (ce qui n’est pas le cas chez Chanel). A savoir : ce restaurant est ouvert de 09:00 à 22:30, on peut donc venir y combler ses envies de sushis du matin au soir !
Dans quelques mois, Tsukuji va disparaître…
Si vous avez la chance d’aller à Tokyo dans les mois qui viennent, ne remettez pas à plus tard votre visite à Tsukiji, car le marché va déménager ! La fermeture définitive des enchères et du marché couvert est programmée dès octobre 2018, mais il y a toutes les chances pour que le quartier aux alentours reste ce qu’il est, au moins pour l’année à suivre… L’inauguration du nouveau marché dans le quartier Toyosu est prévue pour le 11 octobre 2018.
Et à la place de Tsukiji s’élèvera un stade, construit pour accueillir les Jeux Olympiques de 2020 !
=> L’ article complet pour péparer votre voyage à TOKYO en famille
Comments (0)