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Le blues du retour de voyage et comment je me soigne

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Le 21 septembre, chaque année, j’ai le blues. Oh, rien de grave, juste le blues… 

Pourquoi le 21 septembre ? Parce que c’est précisément ce jour là que l’été se finit. Un petit anniversaire tristounet, qui revient chaque année, avec son noeud dans la gorge. Voilà, l’été est fini, l’horizon se rétrécit et la lumière baisse. Les valises sont (enfin) rangées, et on ne sait pas quand elles resserviront. Les enfants sont à l’école, chacun a repris son chemin. Et la vue panoramique sur le coucher de soleil s’est transformée en écran 21 pouces. C’est à ce moment précis que s’insinue perfidement le blues du retour de voyage, accompagné de son acolyte, le blues de la rentrée.

Pourquoi le 21 ? Parce que l’avantage d’être parents, c’est qu’on est tellement occupés les deux premières de septembre qu’on n’a pas le temps d’avoir des états d’âme ! Valises à défaire, inscriptions, feuilles à signer, courses de rentrée, organisation tous azimut, c’est pas le moment de flancher. Bon, ça, maintenant c’est fait.

Heureusement, autour du 21 septembre, un autre petit démon refait son apparition : le « wanderlust ». Vous connaissez ce joli mot anglais ? Il désigne une envie intense de voyager et d’explorer le monde. Une petite étincelle qui fait repartir, au propre comme au figuré !

Alors dès le 22, ça va mieux. Fini la mélancolie. Le blues du retour de voyage se dissipe parce que je commence à penser au prochain voyage (plutôt qu’aux feuilles mortes, aux flaques et aux feux de cheminée qui ne manquent pas de charme mais que je laisse aux amoureux de l’automne). Après tout, les prochaines vacances des enfants sont quasiment dans un mois, puis celles de Noël, de Pâques, et l’été prochain… n’est pas si loin !

Peu importe que ce voyage soit « réalisable » ou pas, je laisse libre cours à mes envies. De vieux rêves enfouis refont surface : de longs voyages en train, des paysages inconnus, des routes sans fin… Cette année, c’est le Transsibérien qui fait son retour. Alors au programme du soir, lecture de blogs et de témoignages, bricolage d’itinéraires farfelus, problème du visa, jusqu’au choix de ma couchette dans le train grâce au site russe auquel je ne comprends pas grand chose. Hum, celle d’en haut ou celle d’en bas ? Peu importe de ne pas réserver (cette fois-là), je me sens nourrie de tous ces possibles et prête à m’endormir bercée par le roulement du train, la tête pleine de forêts de bouleaux et d’isbas colorées…

Chacun son truc, les voyages c’est le mien !

Et vous, ça vous arrive d’avoir le « blues du 21 septembre » ? Qu’est-ce que vous faites pour vous soigner ?

PS. Une année est passée depuis que j’ai écrit ce billet… et mon rêve de Transsibérien s’est réalisé ! A l’été 2018, nous sommes partis un mois, de Moscou jusqu’à Shanghai, en train. Voici les premiers articles sur ce merveilleux voyage :  Transsibérien : par où commencer ? et 10 choses auxquelles je ne m’attendais pas à Moscou

Cet article comporte 2 commentaires

  1. Hello, vous continuez à me faire rêver…moi aussi mon anti déprimé réside dans l.espoir de prochains voyages …(dernièrement le Japon avec certains de vos conseils !!) ça c’est fait..maintenant je rêve de Birmanie ? mais tout cela a un coût alors en attendant continuer à me faire envie..

    1. Merci Françoise, je vais essayer 😉 Et je vous souhaite de continuer à rêver à la Birmanie, c’est en rêvant très fort qu’on commence un voyage !

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